
Hello la team ☀️
J’espère que ça va bien de votre côté !
Cette newsletter est le 4e numéro que j’écris pour “Lis mes ratures”. Si vous souhaitez retrouver les numéros précédents, ça se passe par ici !
Je suis Tosca, j’ai 20 ans, et je suis autrice de deux recueils de poésie contemporaine, “La force de vivre” et “De l’orage naît un soleil” publié au Courrier du Livre, une maison du groupe Guy Trédaniel. Je suis aussi podcasteuse sur “Lit Thé Ratures” mon podcast qui parle d’écriture, de lecture et d’édition ainsi que lectrice, et je partage mes plus gros coups de cœur sur Instagram.
“Lis mes ratures” est ma newsletter d’autrice. Régulièrement, le temps d'un thé ensemble, je vous partage sous la forme d'un carnet de bord les anecdotes d'une jeune écrivaine, des réflexions sur le monde du livre et l'écriture et des recommandations culturelles ✨
Enjoy !
Je suis en retard…
Oui, c’est vrai, je suis en retard. J’ai créé cette newsletter avec l’objectif d’en publier une par mois, pour faire la rétrospective du mois écoulé. Mais (oui, c’était sûr, il allait y avoir un “mais” haha) je me suis un peu laissée déborder. Par mes études d’abord (en sciences politiques à l’origine, mais en “marketing & media” ce semestre), ma vie à Dublin, et… l’anxiété ? Enfin, ce n’est pas vraiment de l’anxiété, plutôt une forme d’appréhension, mais je détaillerai ça tout à l’heure.
Vous l’avez peut-être vu si vous suivez “Lit Thé Ratures”, j’ai décidé de ralentir le rythme sur le podcast pour ne pas m’épuiser, et je vous laisse aller écouter cet épisode si vous souhaitez en savoir un peu plus. Alors qu’est-ce qui change sur la newsletter ?
Pas grand-chose, à vrai dire. Seulement, et je le sais depuis des années, je suis une personne qui travaille grâce à des pics d’énergie aléatoires, qui a beaucoup de mal à se canaliser et en même temps, qui sait être assez patiente : en d’autres termes, je ne suis absolument pas marathonienne, je suis une sprinteuse. Donc, comme j’ai beaucoup de mal à garder un rythme bien constant et bien propre, j’ai décidé de me donner un peu plus de liberté. Finalement, me cantonner à “une newsletter par mois coûte que coûte” est un modèle qui ne me convient pas. Parfois, j’ai trop de choses à dire, et parfois rien, j’ai juste envie de vivre ma vie sans me poser h24 la question de savoir ce que je vais bien avoir à vous raconter.
Résultat ? En principe, cette newsletter devrait continuer à sortir une fois par mois. En pratique, si je sens que je n’ai rien à dire, par la force ou le temps de le dire, je m’autoriserai à ne pas en écrire. Parce que depuis son tout début, cette newsletter a pour but d’être honnête, intime et spontanée (raison aussi pour laquelle je n’en fais pas plus la promotion que ça, je souhaite que les gens qui me lisent y prennent du plaisir, et pas simplement voir grossir les chiffres pour flatter mon égo), ce serait complètement contre-productif de me forcer à écrire et partager une newsletter si je ne le sens pas, tout simplement. DONC, TOUT ÇA POUR DIRE (oui, même moi j’ai du mal à me suivre) : ne vous étonnez pas à l’avenir si je ne vous écris pas pendant deux mois, ou qu’au contraire, je poste une nouvelle lettre 3 semaines après la précédente.
J’ai également décidé d’arrêter de poster un récap’ de chaque newsletter en post Instagram parce que, sincèrement, c’était beaucoup trop chronophage, et donc très stressant.
Edit : d’ailleurs, j’ai remarqué un grand bond dans le nombre d’abonnés à cette newsletter les 26-27-28 mars ?? Bienvenue à tous·tes les nouveaux·elles !! Mais une petite question qui me taraude : comment m’avez-vous découverte ? D’où venez-vous haha ? C’est un mystère pour moi ! N’hésitez pas à laisser un commentaire pour éclairer ma lanterne !
BREF. Sur ce, passons au programme :
🌍 Vivre à l’étranger
Ce qu’on oublie de dire
📱Les réseaux sociaux
Je n’ai plus envie d’être influenceuse
🗓️ Ma première deadline
Il va falloir charbonner
🎙️ Focus sur “Lit Thé Ratures”
🎨 Quelques recommandations
🌍 Vivre à l’étranger : ce qu’on oublie de dire
Je commence cette lettre par le sujet le plus simple à aborder des 3 qui sont au programme aujourd’hui : ce que l’on ne sait pas (forcément) quand on n’a jamais vécu à l’étranger.
Petit saut dans le temps : en 2010, mes parents divorcent. J’ai 5 ans et demi, et, aujourd’hui, j’ai l’impression que ma vie n’a commencée qu’à ce moment-là. Et depuis 2010, j’entends parler à tout va d’à quel point c’est cool d’aller faire ses études à l’étranger, à quel point c’est vivifiant, inoubliable. À quel point c’est hors du temps, extraordinaire. À quel point on s’enrichit, on apprend, on grandit, on mature.
Mes deux parents (surtout mon père) ont vécu (un peu) en Angleterre dans leur jeunesse. Et moi, depuis toute petite c’est bien simple : je ne rentre pas dans le moule. (Je vous laisse aller écouter cette interview si vous souhaitez savoir pourquoi). J’ai pas mal voyagé quand j’étais petite, et plusieurs fois seule durant l’adolescence. Chaque fois, j’avais l’impression de m’extraire de cette génération à laquelle j’ai du mal à appartenir, je me sentais devenir véritablement moi-même. C’est donc très naturellement que m’est venue l’envie d’aller vivre temporairement à l’étranger, et plus spécifiquement au Royaume-Uni. C’est carrément devenu un rêve, un objectif de vie. Quand on me demandait au collège, ou même au début du lycée, ce que je voulais faire comme études plus tard je répondais systématiquement “aucune idée, mais par contre je veux en faire une partie à l’étranger”. C’est l’une des raisons qui m’avaient poussée à vouloir faire Sciences Po : la troisième année se fait à l’étranger.
Et ce rêve s’est concrétisé. Me voilà à 20 ans, aux 3/4 de mon année d’échange universitaire, après un premier semestre à Londres, et un deuxième à Dublin. Ce que j’en retire ? Plus de positif que de négatif, soyons honnêtes. J’ai fait de super rencontres, vu des paysages à couper le souffle (c’est cadeau je vous mets une photo en dessous), appris des tas de choses sur la vie et sur moi-même, amélioré mon anglais, eu un tas de nouvelles expériences, découvert des systèmes et des quotidiens différents du mien, et j’en passe. Je ne vais pas cracher dans la soupe : vivre à l’étranger, c’est incroyable.
Mais (oui, forcément), il y a des choses que l’on n’entend pas beaucoup. Je n’irai pas jusqu’à dire que PERSONNE n’en parle hein, mais quand même. Il y a des choses que j’aurais sans doute aimé savoir avant de partir, des choses que je pensais être la seule à ressentir et qui, tout compte fait, me semblent assez universelles (même si bien entendu, je témoigne seulement de mon expérience et tout le monde n’a pas vécu son Erasmus comme moi). Je vais vous en faire une petite liste, car sinon je risque de me perdre :
On part avec ses problèmes. Oui, dit comme ça, ça paraît assez évident. Mais la vérité, c’est qu’on ne vit plus au Moyen-Âge et que ceux qui disent partir en mode “YOLO je laisse tous mes problèmes derrière et ciao j’me casse” soit enjolivent clairement la réalité, soit ils vont se prendre un sacré mur en rentrant. La vérité, c’est que ce qui ne va fondamentalement pas dans notre vie, on part généralement avec (cf. le moule du début).
Vivre à l’étranger, ce n’est pas voyager. Supriiiiiize. Yes, bon, j’ai pas inventé l’eau chaude non plus sur celle-là. Mais quand même. Je crois que ça a été le truc le plus dur à accepter pour moi : comprendre que voyage et vivre/étudier à l’étranger ça n’a rien à voir. Ni dans les faits : vous ne pouvez pas partir explorer tout ce que vous voulez, dormir chaque soir dans un endroit différent, rencontrer plein de personnes différentes, voir tout ce qu’il y a à voir autour de vous. Ni dans le mindset : vos préoccupations principales sont les mêmes qu’en France (ou ailleurs, coucou les non-français 👋🏻), votre quotidien se résume souvent à un métro-boulot-dodo sensiblement identique à votre quotidien habituel, faire les courses, les lessives, la cuisine, le ménage font toujours autant (si ce n’est plus) partie de votre train-train quotidien.
C’est dur de se faire des amis. Aïe. La corde sensible. Pour moi, ça a été très compliqué à accepter. Non, les gens ne vous ont pas attendu·e pour vivre. Oui, nombreux·ses sont ceux et celles qui n’essayent même pas de sympathiser parce que vous êtes là seulement pour 6 mois. Oui, même quand on parle couramment la langue du pays, ça reste une barrière difficile à franchir. Oui, s’adapter prend beaucoup de temps et d’énergie et on se demande souvent si ça en vaut la peine. En fait, on n’est que de passage. Et c’est valable pour tout : aussi bien pour ce paquet de pâtes qu’on n’achète pas parce qu’on se demande si on aura le temps de le finir avant de partir que pour cette soirée à laquelle on n’est pas allé·e en se disant “à quoi bon, je pars dans trois semaines”.
Le FOMO n’est pas si terrible. C’était ma plus grande peur avant de partir. Moi qui ai un FOMO (fear of missing out) presque maladif (*hum* la peur du rejet *hum*), j’étais pétrifiée à l’idée de me dire que j’allais louper des choses en France. Et finalement… Pas tant, haha. C’est très personnel, car je vois beaucoup de gens de ma classe au fond du trou parce que leurs potes ont fait des sorties sans eux, mais pour moi franchement, ça va. Je me dis que tout ce que je vis ici compense ce que je ne vis pas là-bas, et je crois que ça me suffit. (Même si en ce jour de Pâques où je vois tout le monde en famille, ça picote un peu).
On est là, mais pas avec les gens qui comptent. Et ça, c’est pas toujours facile. Je pense que ça dépend vraiment de sa personnalité, mais à titre perso, je ne profite jamais vraiment de rien quand je suis seule, et ce pour une bonne (enfin bonne, on s’entend) raison : j’aime partager. Les choses sont sans saveur quand elles ne sont pas partagées. Et je parle autant d’un petit plat que d’un film au cinéma en passant par un paysage, une expo, un coucher de soleil ou une série. Donc oui, on n’est là, mais on n’en profite pas forcément autant qu’avec ceux qui comptent.
Allez ! On passe à notre deuxième sujet du jour : les réseaux sociaux.
📱 Les réseaux sociaux : je n’ai plus envie d’être influenceuse.
Voilà, c’est dit. Maintenant que j’ai posé là mon titre bien putaclick, je vous explique (ça rime hehe).
Alors. Oui. Bon. Par où on commence ?
Rappelons une mini frise chronologique pour ceux et celles qui viennent de me découvrir, ou pour rafraîchir la mémoire des plus ancien·nes :
2015 : je découvre les réseaux sociaux avec mon compte Instagram perso
2016 : je découvre Scribay, je commence à poster dessus des ébauches de roman
2017 : je découvre Wattpad et je commence à publier
2018 : je me lance sur Instagram pour parler d’écriture
2019 : je commence à partager de la poésie sur Instagram
2020 : je suis de plus en plus active, je lance mon côté Booksta
2021 : je publie La force de vivre, le compteur d’abonnés décolle
2022 : je parle de plus en plus de lectures
2023 : je suis véritablement créatrice de contenu littéraire + autrice
2024 : ???
C’est justement sur ces “???” que j’aimerais revenir aujourd’hui. De plus en plus, on entend parler à tout va de “personnal branding”, de création de contenu, de marketing, d’engagement, d’audience, d’influence, de chiffres. Je ne nierai jamais que ces chiffres ont de l’influence (mdr jeu de mot involontaire) dans notre capacité à décrocher un contrat d’édition ET à vendre plus. C’est un fait, et je crois que plus personne ne le conteste vraiment aujourd’hui (même si, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ça ne fait pas tout, loin de là).
Depuis 2021 et la parution de mon premier livre, mon nombre d’abonnés Instagram est un enjeu, que je le veuille ou non.
Mes ventes de livres en dépendent, et donc une partie de mes revenus aussi, de manière mécanique. Ma crédibilité en dépend.
Pire, le regard que les gens portent sur moi en dépend. C’est malheureux, mais 5, 6, 7, 8, 20k (ou plus, on s’en fout du chiffre, vous avez saisi l’idée), ça fait plus fancy et ça nous fait nous sentir important·e. Les autres nous pensent plus important·e. Ça flatte notre égo, et, soyons honnêtes deux minutes, ça ouvre des portes. Aujourd’hui, les chiffres sont partout, et ils ont du poids. Oui, même dans le domaine artistique (j’irai même jusqu’à dire : encore plus dans le domaine artistique). En fait, je crois que notre nombre d’abonnés (et nos ventes, obviously) définit notre côte, à nous, les auteur·ices qui n’avons pas nos ronds de serviette chez Sotheby’s ou dans les galeries d’art.
Forcément, sachant tout ça, personne ne peut décemment nous blâmer, les écrivain·es, de vouloir jouer le jeu des réseaux et de l’influence. Après tout, c’est humain, de vouloir que son travail soit connu et reconnu, non ? C’est humain, de vouloir avoir de la valeur et de l’importance dans la vie des autres.
Mais voilà, ça a tendance à m’épuiser, cette course à la fame. Et je crois que je n’en ai plus grand-chose à faire, de la fame. Moi, je veux juste écrire des bouquins, qu’ils soient (un peu) lus, faire rêver quelques personnes avec mes univers et mes personnages, parler de ce qui m’intéresse. L’écriture en fait partie, mais la liste de mes passions est longue. J’adore la danse, le ski, la voile, la photographie, le tir à l’arc. Je suis nulle en poterie, en escalade et en dessin, mais je kiffe quand même. L’archéologie, le cinéma, les voyages et les luttes féministes me passionnent, mais je n’ai pas assez de temps pour tout explorer en profondeur. En bref, je suis composée (comme tout le monde, sans doute) d’une multitude de facettes qui cohabitent paisiblement (ou pas, ça dépend) mais qui passe mal à l’image sur les réseaux sociaux. Comme un medley étrange que l’on n’oserait pas approcher. Alors ce medley, je le simplifie. Je ne parle que d’écriture et de lecture, parce que c’est simple.
En gros, je suis un peu paumée. Je sais qui je suis. Je sais ce que j’aime. Mais je ne sais pas forcément comment le montrer. Je vous partage une retranscription d’une petite fournée de stories amis proches que j’ai partagée récemment :
“Et puis y’a un vrai truc, je crois que j’en ai pas parlé en story mais je voulais refondre ma manière d’être sur les réseaux sociaux. […] J’ai revu complètement mon rapport aux réseaux, ce qu’on met et ce qu’on ne met pas sur les réseaux, et aussi la manière dont je voulais être perçue. […] Je sais pas quelle identité j’ai envie d’avoir. […] Et ça mouline en arrière plan depuis des mois sur qui je veux être, comment je veux être, quelle image je veux renvoyer, parce que, qu’on arrête de se mentir, il y a énormément d’image sur les réseaux. […] Je vois plein d’auteurs qui communiquent de plein de manières différentes, qui ont des univers, des vibes différentes. Et ça m’a pas mal bloquée dans mes posts, parce que même si je suis contente de mes photos, que je suis fière de ce que je fais, j’ai l’impression que ça n’est jamais à la hauteur. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est une prise de tête.”
Clairement, cette retranscription ne rend pas honneur aux stories haha. Mais l’idée est là : je me questionne beaucoup. Et si vous croyez que cette newsletter va vous apporter des réponses, je suis (sincèrement) désolée, mais je ne les ai pas moi-même, les réponses. Faut-il jouer le jeu des réseaux sociaux pour se donner toutes les chances de réussir dans l’édition ? Faut-il s’écouter au risque d’être invisible ? Faut-il avoir une stratégie hyper définie ou bien se laisser porter et ne pas avoir d’attentes ?
BREF. Beaucoup de questions, pas beaucoup de réponses. Et je crois que je voulais vous parler un peu de tout ça aujourd'hui pour pouvoir vous en parler librement plus tard, vous tenir au courant des avancées (potentielles) de ma réflexion sur le sujet.
🗓️ Ma première deadline : il va falloir charbonner
Hahahahahaha. Non, vous ne rêvez pas. Je n’en dirai pas plus, parce que de toute façon rien n’est fait et tout peut s’arrêter net (traduction : rien n’est signé), mais je suis en relation avec un éditeur pour mon roman Dissidents. Je ne peux/veux pas vous dire plus pour le moment, mais en gros, je “dois” rendre au moins la moitié de mon manuscrit d’ici 15 jours.
Ce qui signifie que j’ai 15 jours pour réécrire les 15 premiers chapitres de Dissidents. M-D-R. Je ne sais sincèrement pas si je vais pouvoir tenir cette échéance, mais je vais tout mettre en œuvre pour. Déjà, je vais participer au Camp NaNoWriMo pour me donner un objectif et espérer l’atteindre. Et puis et bien… Je vais bosser !
Je vous avoue que je suis un peu terrifiée, parce que je n’arrive pas à savoir si c’est réaliste ou non, et si je vais réussir à rendre mon manuscrit à temps, alors que j’ai beaucoup d’autres préoccupations qui gravitent dans mon petit cerveau (mes candidatures en master, entre autres).
Je vous tiens au courant !
Et j’écris ça là en mettant toutes mes espérances dans le pouvoir de la manifestation : TOSCA TU VAS RÉUSSIR À RÉÉCRIRE CES 15 CHAPITRES LES DOIGTS DANS LE NEZ.
🎙️ Focus sur “Lit Thé Ratures”
QUATRE MAINS #2 - On sait enfin qui seront nos héroïnes : Avec Adélina, on vous pitche enfin le projet qui mûrit dans nos têtes depuis des semaines. Dans ce deuxième épisode de la série QUATRE MAINS, on vous parle idéation, planification, mythologie, écriture à quatre mains...
Trouver et choisir ses bêta-lecteur·ices : vous aimeriez faire appel à des bêta-lecteur·ices mais vous ne savez pas où les trouver ? Dans cet épisode de podcast, je vous donne quelques pistes pour réussir à mettre sur pied une petite équipe qui relira attentivement votre manuscrit et vous délivra ses précieux conseils.
AUTEUR’VIEW - Margot Dessenne, les jardins-cerveaux et l’entrepreuneuriat :
est l'autrice de la saga Absolu. Oui, mais pas que. Elle est aussi podcasteuse et la fondatrice de l'Académie Les Mots Raturés. Je l'ai interviewée pour qu'elle nous parle de ses différentes casquettes d'autrice qui écrit, d'autrice qui part à la rencontre de ses lecteurs, de podcasteuse, d'entrepreneuse, de prof…
🎨 Quelques recommandations
Avec le cruel manque de temps dont j’ai été victime (sortez les violons, c’est mon moment #drama-queen) (punaise, ça rime encore, décidément) ces derniers temps, je n’ai plongé plus que ça dans la culture. Mais QUAND MÊME, j’ai 2-3 pépites à vous recommander :
Le roman “De silence et d’ombre” d’Erin Beaty, le deuxième tome de la duologie “De Lune et de Sang” qui est un BANGER. Vraiment, j’ai tout aimé. Je vous en ferai une chronique très bientôt, mais sachez que le tome 1 a été ma meilleure lecture de 2023, et le tome 2 sans aucun doute d’ores et déjà dans mes meilleures lectures de 2024 !!!
La série “The Rain” sur Netflix. Je l’ai découverte en créant le trailer pour Dissidents (punaise, ce que je vous balance aujourd'hui comme news en avant-première, bande de petit·es chanceux·ses). C’est une INCROYABLE série danoise (oui, je l’ai regardée en VO, c’est perturbant au début mais franchement on s’y fait bien) post-apocalyptique, hyper bien jouée, hyper réaliste, hyper bien filmée. Vraiment je vous recommande +++ si vous aimez tout ce qui est dystopie/post-apo/aventure/séries européennes. Elle fait désormais partie du club très fermé de mes séries préférées (omg vraiment quand j’y repense, elle est vraiment géniale arhhhh), et je vous mets la bande-annonce juste ici.
Le podcast “Mythologie Grecque Décomplexée” que j’ai découvert en faisant des recherches pour notre Quatre Mains avec Adélina et qui est une vraie pépite de divertissement couplé à de la culture générale sur la mythologie grecque (bien vu Sherlock, on ne s’en serait pas douté).
Le roman “L’Année de grâce” de Kim Liggett, qui m’a juste RETOURNÉ LE COEUR. Une dystopie. Féministe. Un peu historique. Violente. Dure. Bouleversante. Diablement bien écrite. Et je me demande d’ailleurs s’il ne faudrait pas que je vous laisse seulement là-dessus. Car je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre avant de le commencer, et je crois que ça a aidé. Un conseil : lisez-le. Vite. Genre, vraiment vite.
Sur ce, je crois que je suis arrivée au bout de cette loooooongue newsletter (mais je ne voulais pas me censurer, sorry not sorry). Je pars réécrire mon chapitre du jour et je vous dis à la prochaine pour une nouvelle lettre.
Des bisouuuuus <3
Tosca ✨
“Toutes les petites choses” est une newsletter gratuite, et le restera. Si néanmoins vous souhaitez soutenir mon travail, vous pouvez m’offrir du carburant un thé (3€) sur Buy Me a Coffee.
Coucou je t’ai retrouvé sur Instagram. C’est l’appli qui m’a proposé à partir de ton post sur la TimeLine de ton livre. J’étais curieuse par la newsletter, je suis moi-même écrivaine et animatrice des ateliers d’ écriture et j’hésitais créer ma newletter. Et tu ma vraiment inspirée avec ton model. Donc merci ! ❣️
J'aime beaucoup ce que tu dis sur la vie à l'étranger, c'était pareil pour moi. Mais maintenant que je suis rentrée depuis des années, je n'ai qu'une envie, c'est de déménager dans un autre pays.
Bon courage pour ta deadline !