Une adulte de nulle part, fière de ce que j'écris et stratégie de com'
☕️ Un thé ensemble en Avril
Heyyyy tout le monde ☀️
J’espère que tout va bien pour vous depuis ma dernière lettre (ouais, je flex avec “lettre” mais ça reste toujours des emails, j’aurais aimé vous les envoyer par pigeon voyageur, snif (d’ailleurs ça recoupe avec l’une de mes recommandations du mois, vous verrez).
Cette newsletter est le 5e numéro que j’écris pour “Lis mes ratures”. Si vous souhaitez retrouver les numéros précédents, ça se passe par ici !
Je suis Tosca, j’ai 20 ans, et je suis autrice de deux recueils de poésie contemporaine, “La force de vivre” et “De l’orage naît un soleil” publié au Courrier du Livre, une maison du groupe Guy Trédaniel. Je suis aussi podcasteuse sur “Lit Thé Ratures” qui parle d’écriture, de lecture et d’édition. Je partage aussi mes plus gros coups de cœur lecture sur Instagram. En ce moment, je travaille sur une duologie de dystopie YA appelée “Dissidents”.
“Lis mes ratures” est ma newsletter d’autrice. Régulièrement, le temps d'un thé ensemble, je vous partage sous la forme d'un carnet de bord les anecdotes d'une jeune écrivaine, des réflexions sur le monde du livre et l'écriture et des recommandations culturelles ✨
Enjoy !
Et si pour une fois, on allait direct au cœur du sujet sans tergiverser ? Parce que oui, FOR ONCE, je ne suis pas en retard, je ne râle pas d’entrée, et j’ai plein de choses à vous dire !
🗞️ Quelques news
📄 Je suis enfin fière de ce que j’écris
*Fait tomber ses lunettes de soleil de star sur son nez*
📱 J’ai compris pourquoi mes réseaux et moi, ça n’allait pas
Le sur-mesure, la poule sans tête, les règles du jeu et ce qu’on peut y faire
🌊 L’impermanence et le bordel dans ma vie
6 villes, 3 pays, 3 ans
🎙️ Mini focus sur “Lit Thé Ratures”
Une interview incroyable
🎨 Pas mal de recommandations
🗞️ Quelques news
Si cela vous intéresse, sachez que j’ai créé une nouvelle page de mon site web spécialement dédiée à mon roman Dissidents. Elle est encore en stade de développement et s’enrichira chaque mois de nouveau contenu, de nouvelles fonctionnalités, mais elle est là, et j’en suis super contente ! N’hésitez pas à aller jeter un œil à sa version pour ordinateur (elle est aussi accessible sur téléphone mais je ne suis pas une pro du responsive donc ce n’est pas l’idéal).
J’ai également sorti deux templates Notion (une appli incroyable pour écrire et s’organiser) qui sont disponibles à l’achat sur Etsy et qui vous aideront sûrement à planifier votre roman et écrire de super personnages !
Aller, j’arrête de vous embêter avec ça (rassurez-vous, cette newsletter n’a pas pour vocation à devenir une newsletter de marketing, elle est plus là pour servir de journal intime que je vous partage haha). Passons aux choses sérieuses (ou pas) :
📄 Je suis enfin fière de ce que j’écris
Vous n’imaginez pas comme écrire cette phrase relève du miracle. Genre, vraiment. Par exemple, c’est la troisième fois que je réécris cette newsletter (alors que je manque cruellement de temps en cette période de partiels hum).
Pour tout vous dire, j’ai toujours eu du mal à être fière de ce que j’écrivais. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Suis-je trop perfectionniste ? Trop critique ? Ai-je une trop faible estime de moi ? Ai-je peur du rejet ? Est-ce que je me compare trop ? Je crois que c’est un peu un mélange de tout ça, et sans doute d’autres choses encore. Mais le résultat est là, j’ai beaucoup de mal à être fière, ou même simplement contente de ce que j’écris. Comme si ça n’était jamais à la hauteur. Comme si ça ne rendait jamais justice à l’histoire que j’essaye de raconter, quelle qu’elle soit.
Et pourtant, ces dernières semaines, j’ai travaillé sur ma réécriture bulldozer de Dissidents (toujours la même depuis le lancement de cette newsletter) et, pour une fois, je suis contente de ce que j’ai fait, de ce que j’ai écrit. Je ne sais pas à quoi c’est dû, je ne sais pas si ça va durer, mais c’est là. Quand je lis mon texte, je souris et j’ai des papillons dans le ventre.
Et je trouvais que ça méritait un petit bout de cette lettre.
Ps : Deadline tenue. Moitié de bébé sur la balance. Ceux qui savent, savent. (Oui, je me mets à parler en langage cryptique).
Maintenant, passons au sujet principal, au gros morceau du jour.
📱J’ai enfin compris pourquoi mes réseaux et moi, ça n’allait pas
Vous l’avez peut-être vu sur mon compte Instagram, j’entame un petit virage dans ma manière de communiquer. Et là vous vous dîtes “attends quoi ? Mais elle nous a pas fait tout un patacaisse la dernière fois en disant “gneugneu je veux plus être influençeuse gneugneu” ?”.
Si haha. Vous avez raison. Mais comme on dit, il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis.
Qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Je vais vous faire une petite liste :
Je fais du sur-mesure
Grâce à ma mère, j’ai compris un truc qui était sous mon nez depuis le début mais que je n’avais jamais vraiment conscientisé : je fais du sur-mesure en permanence. Si vous ne voyez pas de quoi je parle, allez faire un petit tour sur mon feed Instagram et vous verrez. Chaque chronique, chaque post est réfléchi dans le moindre détail. On en revient à cette volonté de perfection. Si ce n’est pas parfaitement dans l’ambiance du livre, si ça ne reflète pas à 1000% le mood de la lecture, je ne poste pas (sous-entendu pour mon cerveau : ça n’en vaut pas la peine). Vous n’imaginez pas combien de chroniques je n’ai pas faites seulement parce que je n’étais pas 100% satisfaite de la photo.
Alors, certes, ça me convient. J’en suis un peu fière, même. Je connais peu de gens qui se cassent autant la tête pour leurs photos booksta (surtout parmi les auteurs-lecteurs) et je me plais à croire que c’est remarqué (enfin, j’essaye de m’en persuader en tout cas, quitte à être dans le déni haha). Mais ce que j’ai compris, c’est que c’est difficilement tenable sur la durée. Surtout quand comme moi, on fait des études prenantes à côtés et qu’on bouge en permanence (j’y reviens après). Mais alors, une fois que j’ai mis mon standard tout là-haut, comment je fais pour faire autrement ? Est-ce que je continue à faire de la haute couture et à me prendre la tête ? Question qui reste en suspens pour le moment.
La poule sans tête
Grâce à une douche (les meilleures idées viennent toujours sous la douche), j’ai compris LE truc qui pêchait dans mon approche aux réseaux sociaux depuis des années. Très exactement depuis le moment où j’ai arrêté de poster mes poèmes sur fond blanc en damier (ils sont archivés depuis). Soit avril 2022. Il y a tout pile deux ans.
Depuis deux ans, j’entretiens une relation d’amour-haine avec mon compte Instagram. Premièrement, parce que mes statistiques se sont nettement cassé la figure (ce qui m’a un peu affectée au début, mais plus du tout après). Ensuite… Parce qu’on dirait une poule sans tête. Je ne sais pas si vous avez l’image, mais pour moi c’est très clair. Quand on regarde mon compte Instagram, et c’est particulièrement visible sur mon feed, aucune cohérence (si ce n’est colorimétrique). Aucune continuité. On dirait une volaille qui court dans tous les sens, affolée, et qu’on regarde se prendre des murs en souriant. Parce que c’est con, une poule sans tête. Très con, même.
Alors déjà que je cumule plusieurs casquettes (autrices, chroniqueuse, podcasteuse), si en plus je n’ai pas de continuité dans mes posts, dans mon feed, dans mon contenu, ça casse. Depuis que j’ai mis le doigt dessus, j’ai l’impression de ne voir que ça.
Il faut jouer avec les règles
Je ne dis absolument pas qu’il faut poster pour poster, créer du contenu for the sake of créer du contenu. Don’t get me wrong.
D’ailleurs je vous renvoie à cette super newsletter de sur le sujet.
En revanche, c’est stupide de m’investir dans mes posts comme je le fais (cf. le sur-mesure et la haute couture) et de condamner ce contenu à l’invisibilité simplement parce que je ne respecte pas les règles de bases d’Instagram (à savoir, poster régulièrement, varier les formats, durer dans le temps, etc). Et puis, à partir du moment où je me suis réconciliée avec mon compte Instagram en comprenant que j’étais une poule sans tête et que je pouvais le changer, je n’ai plus rien à leur reprocher (sauf ce que vous verrez dans mes recommandations culturelles du mois).
À Dublin, j’ai aussi suivi un cursus en Digital Marketing & Media, donc je suis aussi un peu plus calée qu’avant dans ces domaines là. D’ailleurs en ce moment même je devrais être en train de réviser mon partiel de demain en digital marketing et pas de vous écrire, mais on ne change pas une équipe qui gagne (l’équipe, c’est moi et mon absence quasi-totale de révisions depuis 2006 et la classe de Petite Section). Ces nouvelles connaissances et compétences acquises presque contre mon gré me motivent quand même à m’y intéresser un peu plus (mais ça ne change rien à ce que je vous disais dans ma newsletter précédente au sujet de vivre off-grid).
Donc qu’est-ce qu’on y fait ?
Je suis en train de revoir toute ma charte graphique, pour cette créer cette continuité qui me fait tant défaut. J’ai prévu pleiiiin de posts à propos de mon roman Dissidents (dans la même veine que celui-ci) et de l’écriture en général. J’ai super hâte de vous les partager et ils vont ENFIN me permettre de communiquer à propos de ce roman et de vous embarquer avec moi pour vous faire découvrir son univers.
J’ai prévu de poster beaucoup plus régulièrement. Pour l’instant, je suis partie sur 3 posts par semaine, en variant les chroniques, les réels et les posts “graphiques” à propos de Dissidents.
On s’accroche. Je sais que cette nouvelle manière de poster, cette reprise en main de mon compte qui a clairement été laissé en jachère ces derniers mois (j’y reviendrai juste après) ne va pas payer tout de suite. D’ailleurs, mon but n’est pas du tout de gagner en abonnés, mais de créer plus de lien avec vous et avec ma communauté de manière générale.
🌊 L’impermanence et le bordel dans ma vie
Je vous rassure tout de suite, rien à voir avec le concept bouddhiste. Mais je ne trouvais pas de meilleur mot pour décrire ce sentiment d’être en constant changement, en permanence en sursis.
En trois années d’études supérieurs, j’ai vécu dans 5 villes différentes (Aix-en-Provence, Lyon, Paris, Londres, Dublin, et bientôt une sixième, quand j’aurais mes résultats d’admission en master). J’ai vécu dans 3 pays différents (je rentre d’Irlande le le 4 mai !). J’ai étudié dans 4 écoles différentes. Et tout ce temps-là, j’ai été en dépression.
Je ne vais pas m’étaler sur ce dernier point (c’est diagnotisqué et traité) parce que ce n’est pas notre sujet du jour, et même si je trouve important de parler de santé mentale, je ne suis pas forcément à l’aise d’en parler de manière aussi frontale.
En revanche, ça me fait réfléchir. Je me reproche de n’avoir pas su être suffisamment consistante et régulière sur mes réseaux et dans mon écriture… MAIS MEUF TU AS CHANGÉ DE MAISON 5 FOIS EN 3 ANS. J’ai du mal à l’accepter, mais c’est vrai. Comment aurais-je pu être la bookstagrammeuse parfaite, l’autrice hyper régulière et organisée que j’aimerais être en ayant ma vie en permanence chamboulée ? Et encore, je vous épargne les soucis dans ma vie perso et familiale que j’ai pu avoir, parce que ça ne serait plus une newsletter, mais une anthologie.
Revenons à nos moutons. Ce manque de régularité (de consistency en anglais, mais on n’a pas vraiment d’équivalent) c’est quelque chose que j’ai abordé récemment avec ma psy, qui m’a beaucoup aiguillée. Si vous avez lu mes recueils, vous n’êtes pas sans savoir que mon enfance a été quelque peu agitée (encore un exemple, j’ai 20 ans et j’ai vécu dans 13 maisons/apparts/chambres différents). Vraiment, ma situation est TRÈS loin d’être “grave”, dans le sens où je m’estime très privilégiée. J’ai grandi avec mes deux parents (bien que séparés depuis mes 5 ans) une famille globalement aimante, dans une certaine aisance financière, avec un capital culturel et intellectuel élevé, d’excellentes capacités scolaires…
But still, je suis une enfant déracinée. Une adulte de nulle part. Je n’ai jamais pu poser mes valises. Je n’ai pas de véritable chez moi. Aucune safe place. Aucun foyer.
Aujourd’hui j’ai 20 ans, et à l’âge où on fait normalement ses valises pour parcourir le monde et sa vie d’adulte, je traîne les miennes derrière moi et je cherche un endroit où m’en délester et m’installer.
D’ailleurs, c’est drôle parce que c’est flagrant quand je rencontre de nouvelles personnes (à tout hasard durant mes études à l’étranger). Si on me demande d’où je viens, je bégaye. “Alors… C’est que en fait… En gros, je suis née à Paris, j’ai grandi à Aix-en-Provence mais avant ça j’ai vécu à Cannes, et à chaque fois dans deux maisons différentes et puis j’ai fait mes études à Lyon, aussi, mais je n’y vis plus donc… enfin…”. Hum. CQFD.
Et tout ça, ça se ressent sur mes réseaux. Ça m’empêche d’être régulière, ça m’empêche de me projeter. Ça m’empêche de construire quelque chose sur le long terme et de m’y tenir. Et je crois que c’est non-négligeable dans ma manière d’aborder cette question des réseaux sociaux. Je dois trouver un peu de routine, un peu de cadre. Un peu de confort. Reste à savoir si c’est faisable et atteignable. Je me donne tout l’été pour tester cette nouvelle manière de communiquer et on fera un bilan en août ou septembre.
To be continued…
🎙️ Mini focus sur “Lit Thé Ratures”
Ce mois-ci, conformément à ce que je vous avais dit dans cet épisode de podcast, j’ai un peu moins publié sur le podcast. D’abord par manque de temps (j’ai été complètement accaparée par ma réécriture puis par mes études) et surtout par manque d’énergie. Mais j’ai quand même deux super interviews qui sont sorties, dont je suis très fière !
ÉDI’MINUTE - Être Community Manager de maisons d’édition avec Alysson Patte : j’ai connu Alysson car c’est elle qui a la charge du Book Club Slalom dont je fais partie depuis 2021. Dans cet épisode, nous parlons de ses missions en tant que CM pour différentes maisons d’édition, des études qu’il est possible de faire pour arriver à en faire ce métier-là, etc…
AUTEUR’VIEW - Erin Beaty et la difficulté d’écrire la suite de “De Lune et de Sang” : ALORS LÀ JE SUIS FIÈRE ET HEUREUSE. Erin Beaty est l’une des autrices phares du catalogue de Lumen et sa saga “De Lune et de Sang” (voir ma chronique sur le tome 1) est devenue l’une de mes préférées. Entre triller psychologique, fantasy, romance et roman historique, Erin a écrit une masterclass. Je suis donc trop trop contente de vous partager cette interview qui est également disponible sur YouTube en version vidéo avec des sous-titres français disponibles !
🎨 Pas mal de recommandations
Ce mois-ci je n’ai pas quatre mais bien cinq recommandations à vous faire ! Et on trouve un peu de tout : documentaire, roman, BD, série… Il y en a pour tous les goûts !
Derrière nos écrans de fumée : un documentaire Netflix sur les géants de la tech et l’impact des réseaux sociaux sur les gens. Je l’avais regardé il y a déjà plus d’un an et ça avait été un véritable électrochoc dans ma perception des réseaux et de tout ce qu’ils impliquent. C’est l’une des raisons qui m’avaient poussée à arrêter TikTok en août dernier. À regarder ABSOLUMENT !!!!
Petit Pays de Gaël Faye : ce mois-ci sort la bande dessinée adaptée du roman de mon auteur phare. Quand on me dit le mot “artiste” ou “talent” je pense immédiatement à Gaël Faye, que j’ai dans les oreilles tout le temps pour son rap et dans ma mémoire pour toujours avec son roman Petit Pays qui m’a bouleversée. Déchirée. Retournée. Hâte de voir ce que donne l’adaptation mais en attendant je vous conseille le roman !! Et aussi, il sort un deuxième roman pour la rentrée littéraire, autant vous dire que je trépigne d’impatience.
The Danger of a Single Story, TED Talk de Chimanda Achidie : un TED Talk absolument passionnant sur les récits multiples, la nécessité d’avoir des histoires qui viennent de tous les continents pour faire rêver les enfants du monde entier. Il est également disponible avec des sous-titres français.
PFAS : Comment les industriels nous empoisonnent. Camille Étienne fait partie de mes modèles dans la vie, de mes inspirations de tous les jours. Alors quand j’ai vu qu’elle avait fait un documentaire sur le sujet des PFAS au moment du vote de la loi pour l’interdiction, je me suis jetée dessus. Et je dois dire qu’il est incroyablement bien construit, super bien filmé, super intéressant (et terrifiant), le tout avec le petit angle humoristique et sensible de Camille qu’on aime tant.
La série The Gentlemen de Guy Ritchie : je vous avais promis des pigeons voyageurs ? Les voilà haha. Dans cette série britannique absolument hilarante à la croisée entre Family Business, Peaky Blinders et les Bridgertons (je sais, mélange improbable, mais vrai) on suit une famille de la noblesse anglaise qui découvre à la mort du patriarche qu’elle est à la tête d’un trafic de weed. C’est drôle, c’est absurde, c’est bien filmé, bien joué. Et y’a des pigeons voyageurs (et Theo James).
🎵 Mes musiques du moment
(Même si en ce moment je suis très partisane de l’aléatoire dans ma playlist du fiasco)
Believer, Imagine Dragons
Je vais t’aimer, Michel Sardou (wtf ???)
Labour, Paris Paloma
bad guy, Billie Eilish
O Children, Nick Cave & The Bad Seeds
New Blood, Wayde Wølf
L’album Subtract d’Ed Sheeran
Beaucoup de Gaël Faye, again
Voilà ! C’est tout pour moi pour aujourd’hui ! Je voulais vous parler du fait que j’essaye de me mettre au dessin, mais ça sera pour ma prochaine lettre, car celle-ci est déjà bine plus longue que je ne l’imaginais !
J’espère sincèrement que cette newsletter un peu plus intime que d’habitude vous aura plu ❤️
Tosca ✨
“Toutes les petites choses” est une newsletter gratuite, et le restera. Si néanmoins vous souhaitez soutenir mon travail, vous pouvez m’offrir du carburant un thé (3€) sur Buy Me a Coffee.